
Environ 20 journalistes parmi eux 8 déplacés venus de Rutshuru et Masisi, ont été formés sur la production des reportages sur les droits des femmes et filles dans les situations de crise humanitaire particulièrement dans les camps des déplacés. Organisée ce mardi 13 août 2024 à Goma, cette formation est la marque de Journalistes pour les Droits Humains (JDH) en partenariat avec le Collectif des Radios et Télévisions Communautaires du Nord-Kivu (CORACON).
« Ceci dans le but de renforcer les capacités des journalistes à travailler dans un contexte de crise humanitaire », ont précisé les organisateurs.
Gisèle Bagheni, chargée du genre au sein du CORACON a rappelé aux professionnels des médias les différentes techniques de productions journalistiques, en mettant un accent particulier sur les bonnes pratiques sécuritaires à ne pas négliger pendant l’exercice de leur métier. « Les journalistes doivent tenir compte du contexte sécuritaire actuel lors de la récolte et le traitement des informations », a-t-elle insisté.
Pour Prince Murula, point focal région de JDH, les chevaliers de la plume doivent avoir un regard particulier sur la question genre lors du traitement de leurs sujets. Il a insisté sur les droits des femmes et filles qui sont moins considérés dans les camps des déplacés.
« Cette formation aidera les professionnels de la presse à bien faire le choix des sujets à traiter quant à ce qui concerne les droits des femmes et filles déplacées afin de produire les meilleurs reportages les concernant », affirme Prince Murhula.
Il faut noter que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Canada monde: la voix des femmes et filles exécuté par l’organisation Journalistes pour les droits humains.
La rédaction