
Dans le camp des déplacés Kashaka situé dans le quartier Mugunga en commune de Karisimbi, les déplacés s’inquiètent de la non-assistance humanitaire de la part des autorités congolaises et humanitaires.
Le président de ce dit camp qui s’est confié à votre rédaction indique qu’il ya de cela 8 à 9 mois qu’ils ne reçoivent aucune assistance, ce qui fait à ce que les déplacés souffrent énormément. « Suite à cette souffrance et famine, ils sont dans l’obligation de se rendre dans le parc national des Virunga pour chercher les bois de chauffage pour le vendre et les autres se rendent au marché Kituku pour transporter des bagages afin de gagner quelque choses pour subvenir à leurs besoins familiaux. Certains se guident dans les points chauds de la ville pour quémander et d’autres par contre restent chez eux sans occupation jusqu’à dormir affamé », a fait savoir Ami Muhima.
Il a précisé que dans son site, il s’observé plusieurs cas de la malnutrition, des violences basées sur le genre et qu’ils ne savent pas à quel saint se vouer. Concernant la situation sanitaire du côté des enfants, celui-ci dit que les enfants sont victimes du taux de malnutrition, de la gale et autres maladies suite au manque de soins de qualité et de l’absence de vivres. « Nous conduisons nos enfants au centre de santé de MSF dans le site qui malheureusement n’a pas des médicaments suffisants », souligne Ami Muhima.
Il appelle toutefois les autorités de leur venir en aide en leur apportant des vivres et non-vivres pendant qu’ils sont encore dans leur camp. « Ce qui est important est que nous souhaitons un jour rentrer dans nos milieux naturels si et seulement si la restauration de la paix se fait montrer. Je demande tout de même aux personnes de bonne foi et les ONGs qui nous assistaient en 2023 si elles peuvent revenir vers nous de l’assistances », a-t-il renchéri.
Nanou Kazaku