Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire dans la ville de Goma et en province du Nord-Kivu en générale, Jack Sinzahera, jeune activiste de la place qui d’ailleurs condamne les assassinats et cambriolage des maisons par des hommes armés non autrement identifiés, trouve inconcevable que la ville sur militarisée et qui abrite des grandes responsables militaires soit le théâtre d’un sabotage sans précédent. 

Selon lui le payement des taxes par la population devra être conditionné par la garantie d’une paix par les autorités. « Toute la population non seulement de la ville de Goma mais aussi de toute la province du Nord-Kivu doit cesser de s’acquitter de ce devoir civique jusqu’à ce que la paix soit au rendez-vous » pense Jack Sinzahera. 

« Nous sommes en train d’appeler toute la jeunesse à manifester pour que la province du Nord-Kivu en générale soit déclarée zone sinistrée. Si rien n’est fait, nous allons dire aux jeunes de se libérer de ceux qui viennent opprimer la population car nous ne comprenons pas comment on peut confier une mission a un militaire de ramener la paix et qu’il se concentre à la recherche des moyens en fixant des taxes que de nous protéger » dit-il. Il estime que la population ne peut payer des taxes que s’elle est en paix et exerce ses activités sans être inquiétée. « Donnez-moi la paix en retour je paie la taxe ! Votre mission n’est pas de construire des routes à Goma. On en a marre de la souffrance et de l’insécurité » s’exprime Jack Sinzahera s’adressant au gouverneur militaire.

Il précise que la ville de Goma devrait être la plus sécurisée vue les autorités militaires qui y vivent. 

Ces interventions surviennent après une nuit mouvementée par des crépitements des balles dans la majeur partie de la commune de Karisimbi en date du 12 juillet 2024 où l’on a enregistré plusieurs cas d’assassinats, des blessés par balles et cambriolages sous l’œil impuissant des autorités pendant que la province est toujours sous Etat de siège.

La rédaction