
Ceci a été annoncé ce Mardi 15 octobre à Goma lors du lancement d’un atelier, de deux jours, des journalistes sur les violences sexuelles en prélude des 16 jours d’actions contre les violences basées sur le genre. Pour l’organisateur, ce genre d’activité permettra aux journalistes de réaliser des reportages de qualité sur les violences sexuelles dans le respect des principes.
Dans son mot de bienvenu, M. YEO GAHOUSSOU, Coordonnateur sécurité terrain et gestion de crise au sein du CICR/RDC, a, au nom de la chef de la sous-délégation, indiqué que le Comité International de la Croix-Rouge est le garent du respect du Droit International Humanitaire (DIH) au monde est que c’est dans le cadre du renforcement des capacités de ceux qui œuvrent dans la lutte pour le respect de ce doit que cet atelier est organisé. « Les violences sont exacerbées par les crises, voilà pourquoi il est nécessaire d’associer les partenaires aidant à renforcer la lutte », dit-il.
Considérant le quatrième pouvoir de la presse, YEO GAHOUSSOU, a demandé aux journalistes d’user des toutes les prérogatives pour aider à lutter contre le fléau des violences sexuelles liées aux conflits armés. « Vous êtes la voix des sans voix, détenteurs de l’information. Utilisez donc toutes les astuces pour réduire le fléau. Ne laissez nul place où la main ne passe et repasse », conseille-t-il aux participants en les appelant à approfondir les connaissances pour réaliser des reportages de qualité pour une bonne suite.

Des pris liés à des connaissances de la situation…
Robert MWUMUKA, de l’équipe de communication du CICR au grand nord de la province du Nord-Kivu a brossé succinctement l’historique du CICR avant de lier les 16 jours de lutte aux 16 formes des violences basées sur le genre. « Le travail du CICR est de protéger et assister les victimes des conflits armés, prévenir en faisant la promotion du Droit International Humanitaire et de coordonner les activités au sein du mouvement », a-t-il indiqué.
Il est aussi revenu sur les principes guides du CICR qui doivent aussi caractériser les journalistes lors de leurs productions qui sont entre autre l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité.
Parlant des généralités sur les violences sexuelles et l’approche du CICR, Isaac SADIKI, Chargé du programme de lutte contre les violences sexuelles au sein du CICR en RDC, a défini la violence sexuelle comme : « acte de nature sexuelle commis par la force, la menace de la force ou la coercition contre les femmes, hommes, garçons et filles ».
« L’approche centrée sur les survivants qui tient compte du respect, la sécurité, la non-discrimination et la confidentialité doit aussi guider les journalistes dans leurs productions », insiste Isaac Sadiki.
Le chargé du programme de lutte contre les violences sexuelles au sein du CICR en RDC a fait savoir qu’ils sont une soixantaine de journalistes présélectionnés au grand Nord du Nord-Kivu et Goma qui vont concourir et 3 reportages dont un de la radio, un de la télévision et un article de la presse en ligne ou écrite seront primés à la veille des activités des 16 jours d’actions contre les VBG.
St Janvier Zihalirwa