
Fils du Nord-Kivu, originaire du territoire de Lubero, l’honorable Sénateur Kasereka Katokolyo Jean-Marie est 1er Vice-Président national du parti politique BUREC, Président national du regroupement Alliance Bloc 50 et Président du Conseil d’Administration de l’ANAPI. Entrepreneur depuis plusieurs années, sa présence à la chambre haute du parlement de la RDC servirait à une référence sur toutes les questions de la gestion économique du pays, de la sécurité et de l’emploi de la jeunesse montante de sa province.
Ayant servi la province du Nord-Kivu comme cadre professionnel d’abord en milieu paysan comme animateur de la santé communautaire et assainissement public, l’honorable sénateur s’est vu prester comme agent humanitaire et développementaliste avant de sortir dans plusieurs autres provinces du pays pour des consultations sporadiques.
En 2019, l’actuel sénateur, alors politicien qui a été Directeur de Cabinet du Gouverneur de Province du Nord-Kivu de 2013 jusqu’à mi 2019, débarque à Kinshasa afin de se familiariser aux activités parlementaires de l’Assemblée nationale comme Chef de Cabinet avant d’être nommé mandataire public au sein de l’ANAPI.
Par son souci de voir « les institutions provinciales fortes et efficaces », l’honorable sénateur Jean Marie Katokolyo se veut booster, comme les normes l’exigent, les performances et l’efficacité institutionnelles qui dépendent non seulement de l’ordonnancement juridique, de la capacité adaptative et du degré de collaboration, mais aussi et surtout du mode de fonctionnement réel des Institutions, de leur caractère inclusif ou extractif.
« Je m’engage à demeurer à vos côtés pour maintenir allumée cette flamme de résistance et de résilience afin que le Nord-Kivu recouvre sa place de grenier, que Goma, son chef-lieu, continue d’être la capitale touristique de la République et que sa population demeure une vitrine du dynamisme héroïque du peuple congolais. Je vais m’investir pour que les Provinces rentrent dans leurs droits, c’est-à-dire pousser à ce que l’article 175 de la Constitution relatif à la règle des 40 % soit de stricte application, que le transfert aux Provinces des compétences de l’article 204 et l’opérationnalisation de la Caisse Nationale de Péréquation soient effectifs », avait promis aux députés provinciaux lors de la campagne aux sénatoriales, l’homme qui est actuellement le porte étendard des problèmes, qui affaiblissaient les institutions provinciales, comme leur interprète et ambassadeur auprès du Pouvoir central.
Un sénateur à des luttes permanentes
L’honorable sénateur Katokolyo s’engage à travailler en synergie avec les forces disponibles pour solutionner des problèmes du Nord-Kivu de façon holistique.
Pour lui, sur le plan sécuritaire, il est temps que les militaires se concentrent sur les opérations et que les autorités civiles mobilisent toutes les couches de la population pour accompagner davantage les efforts à déployer sur le champ de bataille. Considérant que l’état de siège a permis aux Institutions nationales de traiter la question de l’insécurité au Nord-Kivu, chacune de ses prorogations a toujours suscité un débat ouvert autour des actions menées et un partage sur l’état de la situation, l’insécurité à l’Est n’est plus considérée comme une affaire des enfants de l’Est. « Même s’il faut mettre fin à l’état de siège avant que la sécurité ne soit totalement rétablie, des cadres de suivi et d’analyse devront être créés au sein des Institutions nationales dont le Gouvernement, l’Assemblée nationale, le Sénat et autres » estime-t-il.
Le fonctionnement de la caisse nationale de péréquation, la création d’un environnement favorable à l’investissement, la relance de l’économie de la Province qui passe par l’accès à des facilités légales telles que les avantages du code des investisseurs, le plaidoyer pour l’ouverture de l’antenne de l’ANAPI au Nord-Kivu ; constituent ses luttes pour propulser l’économie de sa province.
Durant son mandant, le sénateur Katokolyo veut mettre toutes ses relations en profit pour assurer la régularité du paiement de la rétrocession de la Province, la dotation de l’Assemblée provinciale et l’inscription des émoluments des Députés provinciaux au budget national à l’instar de ceux des Députés nationaux et des Sénateurs.
« Je m’insurge et m’insurgerai contre toutes les théories tendant à minimiser les rôles des Institutions provinciales. Témoin des prouesses des Institutions provinciales du Nord-Kivu, quand le contexte le permet, je soutiendrai toute initiative tendant à rendre fortes et efficaces les Institutions provinciales » souligne-t-il tout en s’engageant à soutenir toute initiative qui tend à rendre fortes et efficaces les institutions provinciales.
Saint-Janvier Zihalirwa